Durant sa grande expédition vers l’Orient, Alexandre le Grand fut confronté dans sa progression à une forteresse restée jusque-là inexpugnable : la citadelle fortifiée s’élevait à plus de 2000m d’altitude, entre 2 pics plus élevés encore, dont les parois lisses et glacés étaient infranchissables. La seule voie d’accès était un sentier qui passait à découvert à flanc de montagne. Tous ceux qui s’y étaient aventurés avaient été défaits et mis en pièces.
Alexandre le Grand compris l’extrême difficulté de l’opération de conquête, et au lieu de se préparer à lancer une attaque ou mener un siège, il analysa la situation avec ses généraux, savants et ingénieurs, et la décision fut prise collectivement qu’il était impossible de mener un assaut par le bas de la citadelle. La seule solution était de mener l’assaut par le haut. L’attention de l’Empereur se porta alors non plus sur les manières de conquérir la citadelle, vouées à l’échec, mais sur les moyens qui permettraient d’atteindre les sommets la dominant, et notamment d’escalader les pentes vertigineuses.